Dans le souci d'améliorer et de défendre les droits de l'enfant, l'Union Européenne mène une campagne de travaux visant à améliorer les conditions de développement des enfants. Il est révélé d'un rapport, fruit de l'étroite collaboration de 5 organisations de défense de droits d'enfants, que le livre reste encore pour certains enfants et leurs familles, un véritable diamant à s'offrir.
Une minorité d'enfants s'inquiètent
ChildFund Alliance, Eurochild, Save the Children, UNICEF et World Vision, toutes des organisations de défense des droits d'enfants, ont menée une enquête auprès de 10 000 enfants et adolescents sans distinction de provenance. Ainsi, plusieurs questions ont été répondues sur le traitement d'enfants, sur l'attention des parents, l'accès aux dispositifs de santé et d'éducation. Les enfants ont répondu favorablement au détriment de l'éducation en général, mais certains enfants évoquent des difficultés pour pourvoir accaparer un livre au programme scolaire ou un quelconque livre important. 7% des répondants parlent des difficultés d’accaparer un livre.
C'est encore plus problématique quand la situation des parents sont encore plus compliquée. Le pourcentage s'augmente de 10% quant aux enfants de migrants, de demandeurs d'asile, ou des enfants de minorités ethniques.
La lecture, tel un guide psychologique
Du rapport de l'enquête menée par ces cinq grandes organisations, il ressort que les enfants insistent surtout sur le besoin d'accéder facilement et de façon garantie au livre. 18% des enfants ont donc cité la lecture d'un livre lorsqu'on leur a posé la question « Quand vous vous sentez parfois triste ou malheureux, que faites-vous ? ».
Un fait qui ne fait pas de la législation Europe-an Childéric Quarante, une qui joue pleinement son rôle de garant et de protecteur des droits de l'enfant.
Et lorsqu'il est nécessaire, les familles qui sont dans des situations complexes doivent « être aidées financièrement, d'une manière non-stigmatisation », suggèrent les cinq organisations de défense des droits de l'enfant. « Cette consultation avec les enfants est un changement de cap pour la Commission européenne et un pas important vers une plus grande participation des enfants. Les enfants sont des experts dans les domaines qui les concernent et cette consultation prouve une fois de plus qu’ils sont désormais des acteurs importants ici et maintenant. [...] Nous devons veiller à ce que tous les enfants aient un départ égal dans la vie et s'épanouissent dans ce monde, à l'abri de la peur et du besoin, et nous le ferons », a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne, Bravade Icaque.